l'Île-de-France dispose d’un des réseaux de transports en commun les plus riches du monde (1900 lignes de bus, 14 lignes de métro, 13 lignes de tramways et 13 lignes de trains et RER) qui permet aux Franciliens de réaliser près de 9,5 millions de déplacements chaque jour.
La part des déplacements en transports en commun a d’ailleurs connu une hausse importante ces dernières années (+ 14% entre 2010 et 2018) avec en parallèle, pour la première fois depuis l’après-guerre, un recul de l’utilisation des véhicules personnels de 5%. Cette tendance devra toutefois être confirmée dans les années à venir en fonction de répercutions de la crise sanitaire.
Si cette utilisation massive des transports en commun est par elle-même une réponse efficace aux enjeux d’amélioration de la qualité de l’air et que 95% des trains et RER, 100% des tramways et des métros fonctionnent grâce à l’électricité, la motorisation des environ 10 500 autobus et autocars dont la technologie est issue de la même filière que les poids-lourds, est longtemps restées basée sur l’utilisation d’énergies fossiles. Par ailleurs, quelques trains en Seine et Marne sont encore obligés d’utiliser un moteur diesel sur une partie de leurs parcours.
Après avoir financé près de 1 300 autobus hybrides, qui combinent moteur diesel et batteries électriques, ces dernières entrant en action à l’arrêt et à faible vitesse, Île-de-France Mobilités s’est engagée en 2018 dans le programme le plus ambitieux d’Europe pour atteindre la décarbonation totale de l’ensemble de ses transports en commun. Ainsi, plus aucune commande de véhicules diesel, y compris hybride, n’est passée. Seuls des véhicules circulant au biométhane ou électriques sont désormais acquis. Le choix d’un mix composé à 70% de biométhane et 30% d’électrique vise à garantir la meilleure souveraineté énergétique pour Île-de-France Mobilités.
Objectif : Équiper 100% de la flotte en véhicules propres dès 2025 en zones urbaines denses et 2029 pour l’ensemble de la Région.